

FLORIAN NOACK 13
Avez-vous également préservé l’authenticité du folklore dans deux des
Danses de Lachie
de Janácek dont vous présentez aussi votre propre
transcription ?
Là encore, mes choix ont évolué au fil du temps. Tout d’abord, je me suis tourné
vers Bedřich Smetana, dont l’œuvre monumentale est admirablement écrite pour
le piano. La musique tchèque est riche dans ce répertoire, mais je trouvais que son
écriture très pianistique restait malgré tout portée par une structure musicale
profondément germanique.
C’est la raison pour laquelle j’ai préféré aller de nouveau vers l’inconnu et transcrire
des pages symphoniques de Janáček et, en l’occurrence, les deuxième et cinquième
Danses de Lachie
. Le parfumde ces pièces est authentiquement tchèque, et les deux
pièces sont semblables en ce qu’elles sont basées sur des répétitions de motifs
très courts. La texture orchestrale est particulièrement riche, et en réaliser une
transcription a été à la fois difficile et stimulant.
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