

Parlez-nous de la genèse de votre collaboration musicale.
Camille THOMAS :
C’était en 2012. Julien et moi étions programmés à
l’International Musicians Seminar Prussia Cove, en Angleterre, dans des concerts
distincts. Nous ne nous connaissions alors que de nom. En prenant le train qui
allait memener de Londres jusqu’au fin fond des Cornouailles, le hasard a voulu que
jem’assoie ... juste à côté de Julien ! Le trajet, dont je craignais la longueur, est passé
comme un éclair tant nous nous sommes immédiatement entendus. Nous avons
beaucoup discuté ensuite pendant le festival...
Julien LIBEER :
... d’autant que nous étions à peu près les deux seuls francophones
de l’affiche. Nous n’avons pas joué ensemble alors, mais l’intuition de notre entente
musicale est née à ce moment-là. Elle s’est concrétisée un peu plus tard, en
Belgique, lors d’une série de dix concerts : tout s’est merveilleusement bien passé
et, depuis lors, nous nous sommes souvent retrouvés sur scène, toujours avec le
même bonheur.
6 REMINISCENCES,
UN MONDE EN SOI