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Juliette faisait partie de la tournée « Le Film » avec Philippe Katerine et moi, juste avant la sortie de son premier album qui devint un immense succès. Seule en scène face à son piano, elle cherchait (et trouvait toujours) un Alexandre parmi le public. Elle possédait déjà cette aura qui fascine tant, cette fragilité mêlée d’exubérance, de fraîcheur et demystère, le tout enrobé dans une voix parfumée. Lorsque, pour notre enregistrement, elle a proposé Je ne t’aime pas , l’une des trois mélodies en français de Kurt Weill, j’étais aux anges. Cette musique poignante me semble exhaler une senteur exquise venue en droite ligne de l’univers du cabaret et qui grâce à Juliette, nous emmène bien au-delà. 32 BUBBLES
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