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QUATUOR HERMÈS 11 À quelle difficulté principale avez-vous été confrontés durant l’enregistrement ? L’intensité de ces partitions est un défi en soi. Faire le lien, les liaisons, les transitions, pour que l’on n’ait pas l’impression de plusieurs blocs assemblés, s’est également révélé ardu. Il faut toujours garder en tête la structure globale. Autre risque – inhérent au studio –, celui d’être trop attaché à la perfection au détriment de l’aspect émotionnel. En privilégiant les grandes prises, nous avons essayé de retrouver le souffle du concert et son « lâcher prise ». Un discours ininterrompu, une histoire compréhensible dès la première seconde, l’alliage de la simplicité – dans le meilleur sens du terme –, et du relief : voilà ce à quoi on aspire quand on se confronte à de tels chefs-d’œuvre.

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