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Trois grandes pièces pour alto et orchestre composent votre nouvel enregistrement pour La Dolce Volta. Les deux œuvres qui encadrent le Concerto de Walton, Roméo et Juliette de Prokofiev et On the Reel de Gwenaël Mario Grisi s’apparentent-elles aussi au genre du concerto ? Adrien La Marca : Le Concerto pour alto et orchestre deWalton est emblématique du genre pour notre instrument et au cœur de son répertoire. C’est LE grand concerto pour alto et orchestre, même s’il est finalement trop peu programmé à mon goût et connu. Il est central dans ce projet, même si chaque œuvre a ici son identité et toute sa place. Roméo et Juliette de Prokofiev est véritablement une grande première. Cet enregistrement le propose dans une nouvelle forme, pour alto et orchestre. J’ai beaucoup joué cette œuvre mais avec piano. C’est très excitant de l’envisager dans la puissance de l’orchestre. Et donc, … comme un concerto ! Quant à On the Reel de Gwenaël Mario Grisi, il s’agit d’une commande de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. C‘est un concerto pour alto et orchestre en un mouvement, que j’ai eu la chance de créer en public lors de ma résidence à l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège en avril 2019, et qui a eu l’occasion d’évoluer pour le présent enregistrement. C‘est donc pour moi le lien idéal entreWalton et Prokofiev. Et c‘est aussi une première. On peut donc vraiment dire que ce disque est une histoire de concertos !

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