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10 OFFENBACH On a qualifié Offenbach de « Liszt du violoncelle ». A-t-il introduit, comme Liszt au piano, des nouveautés dans l’écriture pour le violoncelle ? Anne Gastinel : Du point de vue technique, il n’y a pas de choses fondamentalement novatrices chez Offenbach. En revanche il exploite au maximum les possibilités de l’instrument. Xavier Phillips : Vraiment aumaximum ! Reste qu’il n’y a rien « à la Kodály » dans la démarche d’Offenbach. Quand on travaille la Sonate dumusicien hongrois, on se demande où il est allé chercher tout ce qu’on y découvre ; c’est la même chose avec les Strophes de Dutilleux – qui a d’ailleurs médité l’exemple de Kodály. Offenbach est pour sa part resté dans un registre plus commun, mais à un niveau de difficulté diabolique. Il devait être un violoncelliste très fort ou... très truqueur ! (rires) Ou les deux, car il faut beaucoup de talent pour truquer aussi !

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