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10 PROKOFIEV | COWELL Comment cela ? Commençons par Prokofiev. Non seulement Prokofiev a composé la musique du ballet, mais aussi trois cycles d’arrangements pour le piano et, enfin, des suites symphoniques. Les opus dédiés au piano réunissent divers numéros qui ne suivent pas la narration du ballet. Ils ont été compilés au fil du temps, pour l’effet produit en concert. Pour ce disque, j’ai modifié l’ordre des pièces afin de respecter la progression dramatique de l’histoire. J’ose imaginer que cet ordre aurait été accepté par Prokofiev, comme il l’a autorisé aux chefs d’orchestre qui organisent leur propre suite symphonique des ballets Cendrillon et Roméo et Juliette . De la sorte, l’écoute que je propose me paraît plus cohérente et agréable pour l’auditeur. Afin de rythmer le récit, j’ai intercalé, au sein du ballet, quatre pièces de Cowell. Chacune d’elles symbolise le passage d’une scène-clé à une autre. Aeolian Harp , par exemple, marque l’arrivée de lamarraine. Les trois notes énoncées dans The Banshee font écho aux douze coups de minuit et The Tides of Manaunaun illustre l’arrivée au château. Enfin, The Fairy Bells accompagne l’épilogue.
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