LDV500-5

Vous n’avez pas cherché systématiquement à revenir aux sources, là où les œuvres avaient été crées ? Ce n’est pas possible, puisqu’il n’y a peut-être que deux orgues dont on est certain qu’ils ont été joués par Bach. C’est tout de même assez peu. En réalité, sa musique s’accommode d’être jouée au piano, à l’accordéon, au synthétiseur, que sais-je encore ? C’est une musique tellement parfaite que, pour la défigurer, il faut faire un gros effort (rires). Qu’est-ce qui vous touche le plus profondément dans son œuvre ? (Silence). Certaines pages comme le Kyrie et le Crucifixus de la Messe en Si, par exemple, certains airs de la Passion selon saint Matthieu, déchirants. Il m’est beaucoup plus difficile de vous dire quelles sont les pièces que je n’aime pas ! Comment définiriez-vous la vision que vous avez essayé de transmettre de son œuvre pour orgue ? Une vision profondément humaine avant tout, en tout cas. 7 ANDRÉ ISOIR

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