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Vous dîtes « ne pas aimer la musique sans paroles ». Qu’écoutiez-vous ? Des chansons. France Musique et Radio Classique n’existaient pas à l’époque et c’était Radio Luxembourg à jet continu. Et puis, c’est la découverte d’une émission de Jean Witold : « Cantates à Saint Thomas ». J’étais littéralement cloué devant le poste et j’écoutais cette musique sublime… En fait, c’est la première fois que j’ai entendu de la musique de Bach et j’ai été subjugué. Vers qui vous-êtes vous tourné pour apprendre plus sérieusement ? J’ai commencé seul et cela a bien duré un ou deux ans. Puis mes parents se sont renseignés sur la meilleure démarche à suivre. C’est alors qu’une organiste, Noëlle Pierront, de passage à Saint-Dizier, m’a conseillé d’éviter le Conservatoire de Paris où, selon elle, « je serais d’avance un fruit sec ». Elle m’a fortement conseillé l’Ecole César Franck, où les professeurs étaient excellents. Je suis donc entré dans cet établissement privé et assez cher. Je sais que mon père, qui était cheminot, a eu beaucoup de difficultés à payer ces cours. La suite logique a été le Conservatoire de Paris, où j’ai eu comme professeur d’orgue Madame Rolande Falcinelli. Puis, à la sortie du Conservatoire, quelques concours internationaux, tout cela enchaîné. 4 BACH ∙ L’ŒUVRE POUR ORGUE

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