Mais l’art d’André Isoir est avant tout celui d’un humaniste, ouvert aux autres, à ses élèves, à son public, à son époque. Simple et direct, il joue de même. Lors de ses innombrables tournées en France et dans le monde il aime discuter avec les organistes locaux mais aussi les auditeurs qu’il distrait toujours par quelques plaisanteries inattendues et pleines d’esprit. À l’issue de certains concerts, certaines grandes tribunes ont l’usage de faire signer au soliste le « Livre d’or ». Isoir, facétieux ou caustique, griffonnait parfois « Lu et approuvé »… 14 BACH ∙ L’ŒUVRE POUR ORGUE
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