LDV500-5

A la sortie de son premier disque vinyle consacré à Jean-Sébastien Bach, André Isoir n’envisageait nullement de se lancer dans une intégrale. Mais son éditeur avait mentionné sur la pochette Volume I… « J’ai été piégé » disait-il avec humour. Ce fut une chance ! Il poursuivit en effet l’aventure, à un rythme serein, le sien. C’était en 1975. Les grands Préludes et Fugues, les Sonates en trio, l’Orgelbüchlein enregistrés à Aurich, Frankfurt, Eschsur-Alzette obtinrent un immense succès, renforcé par des prises de son exceptionnelles. On sait la suite… Les enregistrements se sont succédé, s’orientant inéluctablement vers une intégrale… qui s’acheva en 1999 avec l’Art de la Fugue. Dans un premier temps, George Kisselhoff signe les prises de son. À partir de 1988, second temps de l’intégrale, Igor Kirkwood est aux pupitres et André Isoir supervise l’esthétique sonore. Il devient par la même occasion son propre directeur artistique, trouvant ainsi un nouvel élan, plus personnel encore, parce que plus libre. C’est au cours de ce second acte qu’il décide de refaire les 4 Toccatas ainsi que la Fantaisie et fugue en Sol mineur. Le maître, au sommet de ses moyens signe l’un des moments les plus intenses de son intégrale. Cet enregistrement, jusqu’à ce jour, ne faisait pas partie du coffret pour des raisons d’édition. Cette nouvelle publication l’inclut dans sa série de quinze CD. 9 ANDRÉ ISOIR

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