LDV49.1

À cette époque, les techniques d’enregistrement étaient bien différentes de celles d’aujourd’hui. Lesmontages, par exemple, étaient réalisés par coupure de la bande grâce à des ciseaux démagnétisés, les collages se faisant par de petits « scotchs ». Comment procédiez- vous au cours de ces séances ? Cela dépendait des morceaux. D’une manière générale, j’aime jouer plusieurs fois la pièce en entier, quitte à faire par la suite quelques « rustines » si besoin. Mais il est arrivé que, pour des passages très morcelés, nous enregistrions la pièce en sections, notamment aussi pour des facilités de manœuvre de registration. Les montages, qui peuvent aujourd’hui nous apparaître un peu artisanaux, étaient très bien maitrisés. Les bandes tournaient vite, ce qui permettait une bonne précision dans les coupures. Le choix des prises se faisait au fur et à mesure. Georges Kisselhoff, le preneur de son, comprenait bien la musique et réalisait certaines choses lui-même. Je me souviens des séances de travail : Kisselhoff se mettait à chanter. Très bien d’ailleurs. Il avait une belle voix de basse… J’ai un très bon souvenir de cet enregistrement, qui avait un certain côté « amateur »…

RkJQdWJsaXNoZXIy NjI2ODEz