La mélodie française ne nous a jamais quittés depuis 2010 : nous présenterons les rares Mélodies passagères de Samuel Barber sur la prose en langue française de Rainer Maria Rilke ; un délicieux groupe de mélodies de Chausson, Hahn, Beydts, Ravel et Poulenc dédiées aux volatiles (colibri, rossignol, colombe, mouette…) ; enfin, l’un des chevaux de bataille de Natalie : La Dame de Monte-Carlo de Poulenc, sur un texte admirable et poignant de Jean Cocteau, qui se conclut par un suicide. Natalie Dessay et moi tenons cependant à rassurer notre fidèle public : nous n’envisageons nullement cette extrémité pour nous-mêmes, mais un simple accord de fin, tout en douceur, pianissimo amoroso en Ut majeur, après quinze années de travail et de défis, de joies et de doutes partagés, de concerts et de voyages qui auront tissé la plus belle étoffe d’une indéfectible amitié.
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