7 NATALIE DESSAY ∙ PHILIPPE CASSARD Notre répertoire, cantonné au départ à Debussy et quelques mélodies de Chabrier, Fauré, Duparc et Chausson, s’étoffa rapidement : les cycles de Poulenc sur les poésies de Louise de Vilmorin, des Lieder de Felix et Fanny Mendelssohn, Clara Schumann, Brahms, Hugo Wolf, Richard Strauss, Alma Mahler, Hans Pfitzner, et quelques mélodies de Rachmaninov. L’ovation et des critiques dithyrambiques qui avaient accueilli Natalie au Musikverein de Vienne à l’issue d’une première partie exclusivement consacrée à Schubert l’encouragea à enregistrer une quinzaine de ses Lieder. Une légère entorse à la règle que Natalie avait fixée (“Pas d’airs d’opéra : je n’ai pas passé ma vie à chanter avec les plus grands orchestres d’opéras du monde pour revenir à un accompagnement des airs au piano”) lui permit d’incarner trois rôles féminins des Noces de Figaro de Mozart (Susanne, Barberine, la Comtesse) et d’oser l’air de concert avec piano et orchestre Ch’io mi scordi di te.
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