15 VANESSA WAGNER La dernière plage est un petit bijou de douceur et de nostalgie. De quelle façon ce Nocturne peu connu de Glinka s’est-il révélé comme le point final de votre histoire ? Je l’ai trouvé tardivement, alors que je cherchais justement à terminer mon récit. Son titre, La Séparation, renvoie au film qui a été l’une des sources d’inspiration de ce programme. Il dépeint la solitude dans laquelle peut conduire la quête d’un amour fantasmé et inaccessible, ce qui n’est pas sans rappeler la propre vie de Tchaïkovski et le thème favori du romantisme. Cette pièce de Glinka m’est alors apparue comme la fin de l’histoire que j’avais moi-même imaginée. Elle concluait, avec douceur et sensualité, ce parcours teinté de tendresse, de tristesse et d’espoir, à l’image du cycle des saisons.
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