14 EVERLASTING SEASONS Contrairement à Grieg et Tchaïkovski, Sibelius n’a que très peu écrit pour le piano. Pourquoi avoir inclus dans ce programme ses Impromptus que l’on a si rarement l’occasion d’entendre ? J’ai une immense admiration pour ses grandes pages orchestrales et son Concerto pour violon est sans doute l’une des œuvres que j’ai le plus écoutées dans ma vie. Il y a, dans sa musique, une force incroyable, un côté très sombre tout comme une tendresse un peu maladive qui me bouleverse et fait écho à celles de Tchaïkovski et de Grieg. Etant de nature curieuse et avide de répertoires peu fréquentés, je souhaitais, en outre, mettre en avant quelques raretés. Certes l’écriture pianistique de Sibelius peut paraître maladroite mais certains de ses Impromptus, en particulier le cinquième, sont absolument sublimes et correspondent parfaitement à la coloration un peu fantomatique que je voulais donner à la fin de mon histoire.
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