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7 MICHEL DALBERTO À quand remonte votre découverte de l’œuvre de Liszt ? Ce n’est pas durant mes études que j’ai découvert sa musique. Dans la classe de Vlado Perlemuter, Liszt n’était pas un compositeur central. Je devais avoir quatorze ou quinze ans et je me rappelle sa réflexion teintée d’un peu de condescendance à propos d’un élève qui travaillait un concerto de Liszt : « C’est beaucoup moins difficile qu’un concerto de Chopin ! ». Chopin était, à l’évidence, l’un de ses compositeurs-phare. Il n’est pas le mien, peut-être parce que je l’ai toujours trouvé un peu « corseté » contrairement à Liszt qui peut exprimer la folie et « dynamite » les convenances. Là où il y a frisson chez Chopin, c’est un tremblement de terre chez Liszt !
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