LDV101

11 QUATUOR TALICH L’émouvant Lento en Ré mineur qui lui fait suite, est un long chant mélodique et solitaire, introduit au-dessus d’un accompagnement syncopé, véritable « perle », captivante par sa profondeur de sentiment comme par le charme de sa pureté harmonique. Il nous montre le compositeur rêvant de solitude dans une forêt américaine silencieuse, tout en laissant transparaître une certaine nostalgie de son pays natal. Là encore, le violoncelle le reprend dans son registre aigu et après le développement, il aura encore le dernier mot. Dans une teinte générale très nostalgique, primarius et violoncelle jouent le rôle de conteurs, auquel se joint parfois le second violon. C’est un mouvement empli de simplicité, grâce à laquelle Dvořák atteint l’expression la plus intense et la plus personnelle.

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