LDV100

Comment se faire une raison lorsqu’on est pianiste et qu’on tombe éperdument amoureuse de la musique post-romantique germanique, qui a délaissé notre instrument pour l’orchestre ? L’amour ne recule devant rien, et surtout pas devant d’innombrables heures de travail. J’ai dédié mon existence à servir Liszt, et son enseignement m’a poussée naturellement à entreprendre l’appropriation d’un large répertoire par la paraphrase et la transcription. Cette curiosité insatiable est l’un des traits lisztiens les plus marquants, et sa lumière m’a guidée à travers un chemin semé de doutes et d’épiphanies.

RkJQdWJsaXNoZXIy OTAwOTQx