LDV201

10 BACH_TOCCATAS & FUGUES TOCCATA ET FUGUE EN RÉ MINEUR BWV 565 Cette page a été écrite par un jeune homme âgé d’à peine vingt ans. L’œuvre est très célèbre, trop même, dans la mesure où la routine auditive entretenue par de médiocres exécutions a contribué à gommer les insolences abruptes de la toccata initiale, à éroder les aspérités de cette introduction foudroyante, perçant le silence dans toute la force de l’orgue. Le sujet de la fugue emprunte son écriture à celle des instruments à cordes. On pense aujourd’hui qu’elle pourrait être la transcription d’une page primitivement destinée au violon : sujet fluide, autant que les traits de la toccata étaient abrupts. L’esprit rapsodique ne tarde pas à apparaître, interrompant la fugue et imposant un final échevelé et grandiose, pendant du premier volet. ARIA EN FA MAJEUR BWV 587 Des œuvres de Bach peu à peu retrouvées, il reste des pages isolées sans destination précise. Ainsi de quelques trios, qui ont dû servir de mouvements lents à des sonates ou concertos. Celui-ci témoigne en outre de l’admiration du musicien pour ses collègues étrangers, puisqu’il est la transcription quasi intégrale de la quatrième section de l’Impériale, troisième Ordre des Nations de François Couperin.

RkJQdWJsaXNoZXIy OTAwOTQx