LDV176.8
13 ANDRÉ ISOIR ANDRÉ ISOIR (1935-2016) À la jonction de l’orgue français et de l’univers de Bach Né à Saint-Dizier, il fit ses études musicales à l’école César Franck où il fut notamment l’élève d’Édouard Souberbielle pour l’orgue et de Germaine Mounier pour le piano. Il entre ensuite au Conservatoire National Supérieur où il obtient, à l’unanimité du jury, le premier prix d’orgue et d’improvisation en 1960 dans la classe de Rolande Falcinelli. Il est lauréat de plusieurs concours internationaux : à St Albans (Angleterre) où lui est décerné le premier prix en 1965, puis à Haarlem (Hollande) où il est vainqueur trois années consécutives (1966, 67, 68), remportant ainsi le « Prix de Challenge » qu’il est, à ce jour, le seul Français à avoir obtenu depuis la fondation de ce concours en 1951. Il a enregistré une soixantaine de disques remportant les plus hautes distinctions dont celle du Président de la République pour le « Livre d’Or de l’Orgue Français ». André Isoir complèta sa culture musicale par une connaissance approfondie de la facture instrumentale ; celle-ci contribuant, selon lui, à une meilleure approche des différents styles, tant au point de vue de la technique, qu’à celui de la registration. Il était organiste émérite de Saint-Germain-des-Prés à Paris et Chevalier des Arts et Lettres ainsi que dans l’Ordre National du Mérite. André Isoir est décédé le 20 juillet 2016. « Quand vous entrez dans une église et que vous voyez ces grands tuyaux de métal luisant dans l’ombre et que vous imaginez un homme seul faisant marcher tout cela, vous avez vraiment envie d’être cet homme-là. Il faut reconnaître que l’orgue est un instrument attachant. » André Isoir
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