LDV176.8

Le Choral n°2 en si mineur est à nouveau une sorte de rhapsodie avec variations amplificatives. Ou, plus précisément, une passacaille articulée en deux grandes parties séparées par un épisode de transition véhément. Au terme de cetteméditation en trois actes que représente le recueil des trois chorals, le Choral n°3 en la mineur est une page elle-même en trois parties qui met le point final, page sans doute la plus célèbre de l’œuvre de Franck. Dernière des Six Pièces de 1862, le Final op.21 est celle qui se rattache encore le plus à l’esthétique de « l’orgue de bazar », telle qu’elle florissait alors avec l’ineffable Lefébure-Wély. Le compositeur lui-même en a pleinement conscience, puisque c’est précisément « À son ami Lefébure-Wély » qu’il dédie cette page tumultueuse et passablement creuse. À y regarder de plus près, cependant, le Final en Si bémol apparaît autrement construit et rigoureux que les bruyantes élucubrations de Lefébure. 11 ANDRÉ ISOIR

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