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Un disque qui rappelle aussi votre passion pour la création contemporaine puisqu’on y relève le nom de Gérard Pesson… W.L. : Je joue beaucoup sa musique ; j’ai eu la chance de collaborer de façon extrêmement étroite avec lui, à l’occasion d’un projet autour de John Cage, et d’entrer véritablement dans son univers. Alors que je songeais à ce disqueWagner, j’ai découvert qu’il avait écrit En haut du mât . Je tenais le chaînonmanquant de mon programme s’agissant de Tristan , une pièce inspirée par l’Acte I, et j’ai donc décidé de l’enregistrer. Après l’évocation de la genèse de votre disque, revenons de façon plus précise à chacun de ses maillons et d’abord à cette fantaisie de Liszt sur l’une des premières réalisations lyriques de Wagner : Rienzi . W. L. : Ce que j’ai aimé dans cette œuvre, c’est qu’elle n’est pas vraiment conçue comme une pièce virtuose, même si certains passages le sont évidemment ; elle est très différente de beaucoup de transcriptions lisztiennes. Son caractère un peu monumental m’a séduit. 7 WILHEM LATCHOUMIA
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