LDV16
On vous sent très attiré par cet ouvrage… W. L. : Tristan est il est vrai l’un des mes Wagner préférés. Je suis un peu par hasard tombé sur les Trois Pièces d’Alfred Jaëll et j’ai retenu la première (Opus 112), inspirée par le duo d’amour de l’Acte II. Issu d’un projet pensé pour le concert, ce disque vous permet d’ailleurs de recueillir les fruits d’une fréquentation intensive des œuvres en public ? W. L. : Dès avant le récital au Palazzetto Bru Zane, j’avais en effet pu « roder » mon programme avec une série de six dates, sur six jours d’affilée, dans le sud de la France. J’avais au départ l’intention de faire une pause en cours de soirée. Dès le premier jour, j’y ai finalement renoncé et ai pris le parti d’enchaîner le programme. Je précise que celui-ci comportait la transcription de la Chevauchée desWalkyries par Louis Brassin, mais si ce morceau « fonctionne » bien en concert, il ne m’a toutefois pas semblé pertinent de l’inclure dans le disque. L’expérience du concert apprend beaucoup sur la gestion du temps musical et des couleurs – ça devait se révéler très précieux lorsque je me suis retrouvé dans la solitude du studio. En octobre 2012, j’ai joué au Palazzetto Bru Zane, récital au terme duquel quelqu’un m’a suggéré de jouer l’ Elégie en La bémol majeur , que j’ai finalement retenue en conclusion de mon disque. 6 EXTASE MAXIMA
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